Loïc Evrard

Né dans une famille modeste d’un quartier populaire parisien, Loïc a toujours été un garçon quelque peu turbulent… Il préférait jouer dehors, à construire des cabanes dans des cartons qui trainaient dans la cour de son immeuble, ou passer du temps à bricoler dans sa bécane plutôt que de travailler sur ses devoirs comme lui disait sa mère ! C’est le même petit mec insouciant qui dit un jour à son père « J’me marierais jamais ! J’aime pas les filles !» d’un air bien décidé…

Pourtant au moment de passer le bac le jeune homme pris conscience qu’il ne pouvait pas continuer à passer à coté de sa vie. Poussé par l'envie de s'en sortir mieux que ses parents, il sort enfin de l'enfance. S'éloignant des ses "amis" qui n’apprécièrent pas ce changement brutal de cap, Loïc prit donc les choses en main et se mit à fond dans ses études pour devenir journaliste ! Les efforts de concentration ne furent pas faciles, mais le résultat porta ses fruits puisqu’il décrocha ses examens avec des belles mentions qui lui ouvrirent les portes de meilleures écoles et il finit par choisir la Sorbonne. En étudiant la philosophie, il espérait s’ouvrir l’esprit et améliorer le style de sa plume pour pouvoir écrire dans les plus grands journaux du monde.

Si Loïc pouvait se vanter d’être un exemple au niveau scolaire, ce n’était pas franchement le cas de sa vie sentimentale… Le petit garçon qui ne s’intéressait pas aux filles n’est plus qu’un lointain souvenir puisque le jeune homme collectionne les aventures d’un soir ! Les sorties en boite de nuit, les filles en larmes au matin ou les claques sont le quotidien de Loïc, mais il s’en moque. La maturité n’est pas encore complètement acquise… Mais le regard d’une brunette pourrait bien le faire changer d’avis !

En effet, en revenant de cours, Loïc ne peut s’empêcher de faire un crochet pour passer devant un petit salon de thé. Si le coup de foudre existe, il se pourrait bien que le jeune homme soit tombé sous le charme de ce joli sourire… et peut importe les moqueries de ses potes.

Sam Benett

Sam n'a que huit ans lorsque ses parents l’amènent voir sa première pièce de théâtre. « Le malade imaginaire ». Assis au fond d'un fauteuil en velours rouge, il attend patiemment que les lumières de l’énorme lustre au dessus de sa tête s'éteignent et que le brouhaha ambiant laisse place au jeu des acteurs. Lorsque dans l'obscurité tant attendue le rideau s'ouvre enfin, Sam sait ce qu'il veut faire de sa vie. Monter sur scène, raconter des histoires, faire rire, pleurer, émouvoir. Il sera comédien !

Quelques semaines plus tard, après avoir usé les oreilles de ses parents en parlant de son gout pour la comédie, Sam commence à prendre des cours de théâtre dans lesquels il s'épanouit pleinement. Il prend confiance en lui, travaille, apprend d’énormes textes par cœur et s'accroche à son rêve sans jamais douter un seul instant.

Dix ans plus tard, et après avoir décroché son bac, le jeune homme s'installe dans un petit studio parisien pour poursuivre ses études, et rejoint le prestigieux cours Florent. Le rêve semble à porté de main, mais ils sont nombreux à attendre la gloire et les applaudissements d’un public en folie… Les places sont chères et Sam redouble d’effort pour impressionner ses professeurs. Alors quand on lui propose de jouer la comédie en incarnant une danseuse étoile, il n’hésite pas une seule seconde !

Pour parfaire son rôle, il n’hésite à jouer le garçon culoté et va frapper aux portes de l’Opéra de Paris. Si d’un premier abord on lui refuse d’entrer dans les coulisses, il a la chance de rencontrer une adorable ballerine qui accepte de lui donner quelques conseils et quelques cours… L’équilibre et la grâce n’étant pas sa tasse de thé, Sam passe beaucoup de temps avec Melody pour arriver à un résultat à peu près convainquant. Fier de lui, il présenta son sketch quelques jours plus tard sous les yeux amusés de la ballerine qu’il n’avait pas hésité à inviter et reçu sa première standing ovation !

Trois ans après avoir terminé ses études, Sam enchaine les petits boulots et court les castings de la capitale pour enfin décrocher le rôle de sa vie… Il ne perd pas espoir, mais le chemin est difficile. Pour le moment il se contente de fouler les planches d’une minuscule scène cachée dans un bar de Montmartre, où il prend plaisir à présenter des petits groupes de musique que le patron à dégoté dans la rue.