Après les derniers évènements, Belyal et moi-même avions repris le travail de Yezahel; ce qui voulait dire protéger la cité au péril de nos vies. Affaiblis par ce traître, notre chef n’avait eu d’autre choix que de retourner sous terre pour reprendre des forces. Il nous avait donc confiés la dure tâche de surveiller Paris en plus des faits et gestes des mystiques ; un travail considérable pour seulement deux personnes. C’est alors que nous avions demandés de l’aide aux créatures mystiques qui étaient le plus proche de nous et de notre cause.
Ces quelques semaines furent difficiles et pénibles mais nous avions tout de même réussit à gérer l’impossible. Pourtant durant ces durs moments j’avais fait la découverte d’une jeune fille qui faisait parler d’elle parmi les mystiques. Je m’étais renseignée sur elle et avait découvert qu’elle était devenue une sorcière il y a peu de temps. Découvrant ses pouvoirs et ne sachant rien du monde dans lequel elle venait d’entrer, elle ne prenait aucunes précautions afin d’épargner la vue de son pouvoir aux êtres humains.
J’avais pensé à la liquider avant même de savoir si son pouvoir était noir ou bienfaisant mais je m’étais ravisée suite aux conseils de Belyal qui m’avait dit de lui laisser sa chance. Je la surveillais donc pendant plusieurs jours et constatait qu’elle n’en faisait vraiment qu’à sa tête malgré mes recommandations faites. L’un de nos mystiques avait été lui rapporter mes ordres pour qu’elle se calme mais avant même d’avoir pu dire quoi que ce soit, elle lui jeta un sort et c’est ainsi que je retrouvais notre loup garou au bord de la folie. Jeune et stupide elle jouait a des jeux dangereux en compagnie d’une humaine qui semblait être son amie. Jusqu’à maintenant elle avait eu beaucoup de chance mais plus je la suivais plus je me rendais compte que si elle continuait sur cette voie son pouvoir serait un des plus forts qui soit mais elle tomberait du mauvais côté en un rien de temps. Un tel pouvoir restait effrayant, je n’avais jamais connu une telle persuasion, un tel charisme ainsi qu’une fureur pareille. Si cette fille se faisait enrôler par l’ennemi c’était la catastrophe assurée.
Inquiète par cette situation, je décidais de descendre dans les bas-fonds de la Capitale pour demander conseil à la personne la plus sage qui soit. Après plusieurs couloirs lugubres et froids je remontais vers le centre ville. Au fur et à mesure que j’approchais de mon chef je voyais les os s’accumuler. Une grimace m’échappa quand je pensais à Yezahel se sustenter sur ces choses sans vie mais continuait ma marche.
Une fois au bon endroit, je m’appuyais contre la paroi et attendais que mon maître daigne tourner les yeux vers moi. Il avait dû sentir ma présence depuis un moment mais quand je le regardais assis par terre, tête reposée sur le mur derrière lui et les yeux clos ; j’aurais pu en douter. Pourtant je savais qu’il le savait, c’est alors que je prenais la parole :
-On se fait dorer au soleil ? Dis-je très sérieusement avec une grosse pointe d’ironie.